Innover reste la clé du succès

Depuis ses débuts en 1988, Gegolac peaufine son expertise dans le traitement de surface. De pionnier, l’entreprise est devenue une référence bien connue dans ce domaine. Un savoir-faire encore renforcé par la mise en service d’une seconde chaîne de thermolaquage par poudrage semi-automatisée pour l’aluminium en 2023 sur son site actuel de Châtelineau.

Se sentant à l’étroit dans son site de production de Châtelet, l’entreprise pionnière dans l’art du thermolaquage en Wallonie a déménagé son outil de production non loin de là, à Châtelineau, dans la région de Charleroi.  Pour ne pas devoir arrêter la production, les deux sites ont œuvré en parallèle, le temps nécessaire pour transférer la chaîne de thermolaquage existante et datant de 2018 dans les nouveaux locaux mais également pour mettre en place une seconde chaîne de traitement par poudrage semi-automatisée pour l’aluminium, afin de garantir la meilleure qualité selon les normes les plus strictes. 

Traiter les pièces volumineuses

Le traitement de surface pour l’acier s’organise dans deux cabines de grenaillage et une cabine de métallisation d’une capacité de 15 mètres chacune, ainsi que tout au long d’une chaîne de thermolaquage.  En ce qui concerne l’aluminium, il n’est nullement question de sablage ni de métallisation mais bel et bien d’un prétraitement chimique, suivi par un processus de thermolaquage semi-automatisé. Gegolac est ainsi en mesure de traiter des pièces volumineuses jusqu’à 13 mètres de longueur, 3 mètres de largeur et 3,75 mètres de hauteur.  « Parmi nos références, citons entre autres le traitement de grosses poutrelles métalliques de douze mètres de long pour l’aéroport de Charleroi » commente Mirko Morici, General Manager chez Gegolac.  « Nous sommes aussi en mesure de proposer une très grande diversité de couleurs.  C’est le client qui nous précise la couleur à utiliser, une couleur qui diffère aussi selon le fournisseur. Un Noir 9005 n’offre pas le même rendu chez tous les fabricants de poudres. A titre d’information, nous gardons 13 tonnes de poudre en stock.  Mais pour l’avenir, il serait intéressant d’envisager une automatisation totale de la chaîne de thermolaquage pour pouvoir traiter un gros volume d’une même couleur avec une efficience maximale » poursuit-il.  

Une approche responsable

En soi, le traitement par poudrage est un processus plus écologique car il n’utilise pas de solvants.  « Et pour le prétraitement chimique, nous utilisons de l’eau de pluie. Dans cette démarche écologique, nous disposons de deux cuves de 20 000 litres destinées à collecter l’eau de pluie et nous avons installé 840 panneaux solaires pour alimenter nos machines en électricité » précise Mirko Morici.