Au terme d’une étude de marché approfondie, Ecosteryl a fait l’acquisition d’un nouveau tour, le CMZ TD 35 Y 800, livré par le distributeur Promas BV. Avec cette nouvelle machine moderne, l’entreprise qui évolue depuis 2000 sous la dénomination d’AMB Ecosteryl, et depuis 2021 sous le seul nom d’Ecosteryl, compte bien évoluer en symbiose avec la phase de croissance que rencontrent les solutions de décontamination des déchets médicaux. Installée fin juillet, la machine est encore en phase de rodage mais tout se déroule en parfaite conformité avec les attentes.
C’est en 1947 que Raoul Dufrasne crée AMB en tant que constructeur de machines spécifiques pour l’industrie. Un virage important s’amorce en 2000 lorsque Philippe Dufrasne oriente les activités vers le traitement des déchets médicaux grâce à une technologie brevetée de décontamination par chaleur sèche à l’aide de micro-ondes. Depuis la mise au point des premiers prototypes, la technologie a fait ses preuves et les ventes ne cessent d’augmenter. Les ateliers historiques d’AMB, situés à Jemappes, continuent de tourner à plein régime pour la fabrication des sous-composants métalliques des machines de décontamination Ecosteryl. Comme le résume Julien Bonte, gestionnaire de l’amélioration continue et responsable de fabrication au sein d’Ecosteryl : « Nous ne fabriquons que pour nous-mêmes ».
Depuis quelques années, le constat s’imposait de plus en plus comme une évidence. Les ventes des machines de décontamination Ecosteryl augmentent d’année en année, pour atteindre aujourd’hui une vingtaine d’unités par an. Compte tenu du parc de machines vieillissant et de la hausse significative des volumes de pièces à fabriquer, il devenait impératif d’augmenter la cadence. Ainsi s’est initiée la réflexion sur l’avenir d’Ecosteryl. Julien Bonte nous résume la démarche suivie.
« L’objectif visé était d’investir sur l’avenir, sans s’imposer des freins à la croissance ou en recherche et développement. Nous avons étudié plus en détails quel type de machine était le plus approprié en fonction des pièces à usiner, de leurs diamètres et longueurs spécifiques, des possibilités actuelles et futures de la machine, du retour sur investissement, … Et très vite, cette étude du marché nous a orienté vers Promas. » Erik Kinat, responsable des ventes chez Promas, affine le propos : « Le but étant de gagner en efficacité et d’optimiser la production, il est également apparu intéressant d’éviter les manipulations successives sur plusieurs machines différentes. La nouvelle machine permet donc le tournage ainsi que le fraisage avec l’axe Y et les outils entraînés, et n’exclut pas une automatisation ultérieure. »
La CMZ TD 35 Y 800 offre d’indéniables avantages techniques. Sans les citer tous, évoquons notamment le gain de temps qui se chiffre, par exemple, à 36% sur l’usinage du passe-cloison, soit la pièce la plus fabriquée, et le fait que la nouvelle machine dispose dorénavant de douze outils entraînés de 13 kW ! (auparavant, Ecosteryl devait travailler sans magasin d’outils automatique et devait se contenter d’un seul outil disponible avec changement manuel). La puissance entraînée est également sans concurrence. Et pour relever les défis futurs, la machine est flexible, évolutive et pourrait également être équipée d’une alimentation en barres automatique ou d’un robot de chargement.
Tout aussi important à mentionner est que la nouvelle machine a facilité la transition vers un atelier moderne. Julien Bonte : « L’atelier a subi une cure de jouvence. Une dalle de béton a été coulée pour améliorer la stabilité et la répartition des charges. De plus, la nouvelle machine fait souffler un vent nouveau dans l’atelier. Le fait de former nos 6 opérateurs à l’utilisation d’une nouvelle machine aussi moderne a un effet stimulant et accroît la polyvalence au sein de l’équipe. Cela confirme notre ambition d’investir dans la qualité et adresse ainsi un message très positif à nos employés. »
Assurer la qualité sur le long terme, c’est aussi se préserver de tout souci technique potentiel. Erik Kinat : « Il ne s’agit pas seulement de vendre une machine, bien évidemment. Je privilégie la collaboration à long terme, la satisfaction du client. Promas compte treize techniciens qui sillonnent les routes pour résoudre les éventuels problèmes, en majorité dans les 48 heures. » Et Julien Bonte d’ajouter : « Nous sommes contents du suivi de A à Z. Désormais, nous pouvons faire preuve de davantage de flexibilité dans l’après-vente, sans pénaliser la production. »