TR Usinage est une entreprise qui emploie, en plus de Thomas Radelet (le fondateur de l’entreprise), une personne. Autant dire qu’il s’agit d’une petite PME mais au parcours étonnant. En effet, fils d’indépendants, Thomas est très vite attiré par l’entreprenariat, gravé dans son ADN. Après une formation en technicien d’usinage, il fait ses débuts dans une entreprise de la région de Charleroi, SOGEX-EREM, entreprise spécialisée, entre autres, dans l’usinage de précision. Il nous esquisse son parcours avec toute la passion qui le caractérise.
Thomas Radelet a créé sa propre entreprise, TR Usinage, à Carnières il y a quelques années seulement. C’est avec une émotion réelle qu’il se remémore ses débuts au sein de SOGEX-EREM. « J’ai eu la chance de profiter d’outils performants et d’un niveau de formation élevé dans cette entreprise, il faut le reconnaitre. Sans cela je ne serais pas parvenu à acquérir le bagage technique nécessaire pour envisager la suite. Je leur en suis reconnaissant » confie-t-il.
« Il y a plus ou moins trois ans, j’ai acheté une machine déclassée par mon entreprise et je l’ai installée dans le garage de la maison familiale. Avec un peu de travail et de patience, je l’ai remise en état pour pouvoir l’utiliser et j’ai pris un statut d’indépendant complémentaire. Les débuts n’ont pas été évidents car je devais me limiter à proposer mes services dans le tournage. C’est le désavantage de ne posséder qu’une seule machine. Mais malgré tout, quelques clients m’ont accordé leur confiance. De fil en aiguille, j’ai envisagé l’opportunité d’investir dans une machine supplémentaire et mon choix s’est porté sur un centre d’usinage de la marque Doosan, vendue par Germond. Ce n’était pas mon premier choix car le budget me permettait de me diriger vers une machine low-cost ou d’occasion. Quelques semaines après la réception de ma nouvelle machine, TR Usinage passait en société. » explique-t-il.
« Je continue à réfléchir à l’avenir, et bientôt nous réceptionnerons un deuxième tour doté d’un axe Y pour renforcer les activités de tournage. J’ai de nouveau fait confiance à Germond pour l’acquisition d’une machine DOOSAN. En effet, je trouve chez eux un partenaire idéal. Leur service technique est génial et la communication toujours claire et précise. André Zicot, leur technico-commercial, ne se limite pas à la vente des machines, je peux toujours compter sur ses conseils avisés dans plusieurs domaines. C’est un partenaire dont je ne veux pas me passer » poursuit-il.
« Chez TR Usinage, nous usinons des pièces en sous-traitance pour le secteur pharmaceutique, la mécanique générale, et l’armement. Je veux continuer à grandir. Aussi je projette d’installer mon entreprise dans des locaux plus grands, et j’ai déjà pris contact pour la construction d’un nouveau bâtiment. Cela sera plus confortable que le garage familial » ajoute Thomas Radelet, avec le sourire.
Son témoignage illustre bien l’importance du relationnel dans les échanges client-fournisseur. Une entreprise, quelle que soit sa taille et son domaine d’activité, ne peut se développer qu’avec des partenaires dignes de confiance, dans une relation de réelle complicité. Comprendre, bien conseiller, accompagner, tels sont les mots clé de toute bonne relation commerciale.
André Zicot, technico-commercial chez Germond, atteste bien volontiers du bien-fondé de cette affirmation : « A un moment de votre carrière, vous avez déjà parcouru plus de temps qu’il ne vous en reste. J’ai la chance d’avoir une carrière atypique. Tour à tour usineur, commercial dans le milieu de l’outillage et puis dans les machines-outils, je n’ai jamais changé de secteur, celui de la mécanique de précision. Et à un certain stade de notre carrière, nous avons tous un devoir de transmission, celui de l’expérience ! Si vous êtes commercial, et que vous aimez votre métier, vous ne devez pas vous limiter à la vente. Celle-ci est une finalité pour faire vivre votre entreprise mais parler d’autres sujets tels que la digitalisation, l’automation, l‘organisation d’une production ou de l’atelier, pour n’en citer que quelques-uns, c’est une motivation, un partage nécessaire. En Belgique, comme partout ailleurs en Europe, nous manquons cruellement d’une main d’œuvre qualifiée et surtout d’une réindustrialisation de notre chère Wallonie. Voir un jeune tel que Thomas Radelet (26 ans) s’installer à son propre compte à 22 ans et vouloir à ce point se forger un avenir dans la mécanique, cela mérite un investissement. Chez Germond, le conseil est primordial, nous voulons accompagner nos clients dans leur développement et nous positionner comme un partenaire. Et pour y parvenir, nous pouvons compter sur une équipe soudée et une ambiance de travail décontractée.